Chers membres,
Concernant la demande de lâUniversitĂ© de rendre permanent le projet pilote sur les congĂ©s pour des raisons familiales, plusieurs choses sont devenues claires Ă la suite du sondage:
1) nos membres veulent et ont besoin de temps pour sâoccuper de leurs responsabilitĂ©s familiales.
2) trois jours allouĂ©s Ă mĂȘme les congĂ©s de maladie occasionnels nâest ni suffisant si acceptable pour beaucoup dâentre vous.
Bien quâil soit positif dâinscrire le concept de congĂ© pour des raisons familiales dans la conscience des Relations du Travail ici Ă McGill, de permettre Ă nos membres dâutiliser trois jours Ă mĂȘme leurs jours de congĂ©s de maladie occasionnels est tout Ă fait insuffisant pour beaucoup dâentre nous et ce dont nous avons vraiment besoin est dâune banque de journĂ©es consacrĂ©es aux responsabilitĂ©s familiales. Ă la suite du sondage et des discussions du Conseil Syndical, nous avons acceptĂ© que les dispositions concernant les CongĂ©s pour Raisons Familiales deviennent permanents.
Quelques-uns dâentre vous ont peut-ĂȘtre remarquĂ© que la loi donne droit Ă deux journĂ©es de congĂ© payĂ©s pouvant ĂȘtre employĂ©es Ă des fins trĂšs diverses, incluant un congĂ© de maladie occasionnel et dâautres obligations familiales. La position de McGill est que ce changement Ă la loi ne nous donne pas accĂšs Ă deux journĂ©es additionnelles rĂ©munĂ©rĂ©es, puisque nous avons dĂ©jĂ un Ă©ventail de journĂ©es personnelles, de congĂ©s mobiles et de jours de congĂ©s de maladie occasionnels Ă cet effet. Nous ne sommes pas convaincus par la position de McGill concernant cette question. Mais si nous croyons que nous avons besoin ou avons droit Ă des congĂ©s payĂ©s additionnels, nous allons devoir rĂ©ussir Ă convaincre un arbitre de lâinscrire dans la loi, ou convaincre McGill de les ajouter lors des nĂ©gociations collectives.
Veuillez noter: pour ceux dâentre nous fournissant de lâaide Ă domicile, nous avons encore droit Ă 10 jours de congĂ© non-payĂ©s afin de prendre soin de la santĂ© ou du bien-ĂȘtre dâun proche, en plus des besoins Ă©ducatifs de nos enfants.
Veuillez aussi vous rĂ©fĂ©rer Ă la FAQ du site des Ressources Humaines puisque ces congĂ©s ne sont pas obligatoires et votre superviseur ne peut pas rĂ©duire Ă six vos journĂ©es de congĂ©s de maladie occasionnels. Câest votre dĂ©cision dâutiliser vos congĂ©s de maladie occasionnels pour des raisons familiales.
BasĂ©s sur les commentaires que nous avons reçus dans le sondage et au cours de lâannĂ©e, nous pensons quâil est important de clarifier certains aspects des journĂ©es de congĂ©s de maladie occasionnels, par exemple quand et comment vous devez informer votre superviseur, ou quand une note du mĂ©decin est nĂ©cessaire et pourquoi, et que faire si un conflit survient entre vous et votre superviseur.
Nous avons appris que certains superviseurs et reprĂ©sentants des RH ont affirmĂ© quâil Ă©tait nĂ©cessaire de soumettre une note du mĂ©decin Ă la 3e journĂ©e de maladie – ce nâest pas le cas. Vous devez soumettre une note du mĂ©decin seulement si vous voulez vous prĂ©valoir du plan dâInvaliditĂ© de Courte DurĂ©e. Il est recommandĂ© de le faire, si possible, puisque cela utilisera seulement un maximum de deux jours de congĂ©s de maladie occasionnels, au lieu dâen utiliser davantage. De plus, si vous avez besoin de plus de temps pour rĂ©cupĂ©rer, il sera plus simple dâĂ©tendre la pĂ©riode si vous avez dĂ©jĂ soumis une note. Cela a aussi lâavantage dâĂ©viter des conversations dĂ©plaisantes avec votre superviseur, puisque ce sera le dĂ©partement des Avantages Sociaux qui communiquera les dĂ©tails de votre absence.
Vous nâĂȘtes pas obligĂ©s de donner les dĂ©tails de votre maladie quand vous informez votre superviseur de votre absence. Vous pouvez simplement dire: âje ne me sens pas trĂšs bien aujourdâhui, je ne rentrerai pas au travailâ ou encore âaujourdâhui, je prends une de mes journĂ©es de congĂ©s de maladie occasionnelsâ. Ceci est important: votre superviseur nâa pas besoin de connaĂźtre votre situation mĂ©dicale personnelle, donc ne vous sentez pas obligĂ© de partager les dĂ©tails de votre situation.
Si votre superviseur remet en question votre maladie, vous fait une demande, ou encore vous appelle Ă la maison lors de vos journĂ©es de maladie, contactez immĂ©diatement votre DĂ©lĂ©guĂ© ou le bureau de MUNACA. On nâa pas le droit de vous harceler ou dâexiger quoi que ce soit de vous lorsque vous ĂȘtes malade.
Si, par exemple, vous ĂȘtes en situation dâInvaliditĂ© de Courte DurĂ©e, le dĂ©partement des Avantages Sociaux a le droit de vous appeler Ă la maison et de sâinformer sur votre maladie ou condition, ou de relayer de lâinformation importante. Vous pouvez aussi leur rĂ©pondre par courriel, si vous prĂ©fĂ©rez, ou avoir un reprĂ©sentant syndical qui assiste Ă la conservation tĂ©lĂ©phonique, si vous le souhaitez. Vous nâĂȘtes pas forcĂ© de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone, mais McGill a le droit de communiquer avec vous, puisque vous demeurez un employĂ© de lâUniversitĂ©. Il est souvent recommandĂ© de mettre en CC votre DĂ©lĂ©guĂ© ou encore MUNACA (Ă reception@munaca.com) pour ce qui est des courriels.
Pour finir, veuillez remplir un rapport dâincident (et faites-le parvenir Ă MUNACA) lorsque vous ĂȘtes impliquĂ© ou encore tĂ©moin dâun accident au travail. Un accident se dĂ©finit comme Ă©tant un incident soudain qui entraĂźne des signes ou des symptĂŽmes de maladie ou de problĂšme mĂ©dical, incluant la maladie mentale. Ceci inclut aussi les effets du harcĂšlement psychologique ou sexuel, Si un accident sĂ©rieux rĂ©sulte en votre hospitalisation ou une absence du travail, il est essentiel que vous le communiquiez au syndicat.
Solidairement,
le Comité Exécutif MUNACA